Parfum sucré du chèvrefeuille, envoûtant du jasmin… Certaines grimpantes nous transportent dans des souvenirs embaumés. Faites-leur une place au jardin ! Robustes et florifères, les grimpantes permettent de verdir facilement une façade, de camoufler un grillage ou d’habiller tonnelle ou pergola. Certaines de leurs variétés plus petites pouvant être cultivées en pot, elles mettent la luxuriance à la portée des jardins de poche et des balcons !
Les plantes grimpantes ont aussi l’avantage d’être très décoratives. Mais lorsqu’en plus, celles-ci sont parfumées, elles deviennent les plantes idéales de votre jardin ou de votre terrasse !
Découvrez les plantes grimpantes « coup de coeur » qui dégageront un délicieux parfum tout en apportant une touche « déco » à votre jardin
Les plantes grimpantes sont de plus en plus prisées pour orner les jardins souvent limités en surface. Elles remplacent aisément une haie et demandent assez peu d’entretien. Leur feuillage rafraîchit en outre l’air chaud renvoyé par les murs en été. La surface à couvrir est un élément important à considérer pour établir un choix parmi la large gamme de grimpantes proposée.
Elles habillent les vieux murs et en cachent les imperfections, elles apportent de la gaieté et de la verdure, les plantes grimpantes tapissent et ornent les maisons.
Parmi les espèces les plus parfumées, on trouve bien sûr la glycine, une liane pouvant atteindre 10 à 15 mètres de long et dont la vigueur requiert un support suffisamment solide. La glycine de Chine (Wisteria sinensis) fleurit au printemps avant l’apparition de ses premières feuilles, puis une nouvelle fois à la fin de l’été. La japonaise (Wisteria floribunda) possède un parfum moins marqué mais compense par l’abondance de ses fleurs. Toutes deux s’installent au soleil dans un sol bien drainé. En pot, craquez pour l’Amethyst Falls, plus petite.
Avec leurs cascades de fleurs simples au charme désuet, les rosiers grimpants possèdent des parfums variés : effluves de clou de girofle pour les roses immaculées de « Bobby James », notes miellées pour celles de « Wedding Day », musquées pour les fleurs roses de « Paul’s Himalayan Musk »… L’embarras du choix !
Facile à cultiver au soleil ou à la mi-ombre, le chèvrefeuille embaume l’air du soir de son odeur reconnaissable entre toutes. Les variétés les plus parfumées se trouvent chez le chèvrefeuille des bois (Lonicera x peryclimenum) : « Belgica » aux fleurs pourpres et jaunes, « Serotina » aux fleurs roses et crème, « Graham Thomas » aux fleurs jaunes… Piochez aussi parmi celles du Lonicera japonica qui offrent une végétation semi-persistante. En pot, testez « Gold Flame » dont les fleurs rouges et jaunes dégagent des senteurs épicées.
Autre valeur sûre, le jasmin officinal s’épanouit au soleil dans un sol fertile. Il peut être remplacé par le jasmin étoilé, moins frileux, pouvant atteindre 3 à 4 mètres de haut. Pensez également aux clématites, qui aiment pousser la tête au soleil et les pieds à l’ombre. Certaines variétés, comme l’armandii ou la montana, sont parfumées.

Le lierre (Hedera helix), au feuillage persistant, assure un décor permanent tandis que les Parthenocissus (tricuspidata et quinquefolia ‘Engelmanii’), révèlent toute leur splendeur à l’automne en exhibant leur feuillage rouge vif.

Choisissez Campsis radicans ou bien x tagliabuana ‘Mme Gallen’ qui disposent de crampons suffisants pour s’accrocher au mur contrairement à Campsis grandiflora. Un maintien est malgré tout nécessaire si le lieu est venté.
Avec le soutien d’un grillage ou d’un croisillon, les clématites à petites fleurs et Clematis armandii parviennent aussi à monter à l’assaut des murs les plus élevés.

Elle pousse au soleil ou à mi-ombre lorsque le climat s’y prête et repart de la souche en cas de fortes gelées.

Elle parvient à résister jusqu’à – 8°C pour la plus rustique d’entre-elles Bougainvillea ‘Violet de Mèze’ aux petites fleurs violet parme.
Aidez la plante à s’agripper car ses épines ne suffisent pas à la maintenir le long d’une façade.

Son feuillage luisant sert d’écrin à d’éclatants corymbes blanc crème de 15 à 25 cm de diamètre, de fin mai à début juillet.

Son feuillage caduc, vert foncé dessus, glauque et duveteux au revers, s’orne de lames blanches ou roses (chez ‘Roseum’) de 4 cm de long en début d’été.
Il fleurit durant l’été mais ne présente pas d’effluves.
Toutes les grimpantes, à vrilles ou volubiles conviennent contre un mur de clôture car elles nécessitent juste un peu d’aide au départ pour atteindre le faîtage du mur. Une fois le tronc renforcé, les rameaux s’enchevêtrent et retombent aisément de part et d’autre du mur. Il est alors facile de contenir les plantes les plus vigoureuses par quelques coups de sécateurs ou de cisailles.
Parmi les plantes grimpantes à parfum, les chèvrefeuilles Lonicera periclymenum et japonica sont parmi les plus réputés.

En région plus douce (maxi -12°C), les effluves pénétrants du jasmin étoilé font sensation en mai-juin. Les tiges à feuillage persistant, vert nuancé de pourpre l’hiver, du Trachelospermum jasminoides s’enroulent ainsi aisément autour de supports variés. Il se cultive aussi très bien dans un gros pot abrité l’hiver.
Le jasmin officinal (Jasminum officinalis), figure emblématique de la Côte d’Azur, mérite un usage plus large. Résistant à –20°C, offrez-lui simplement une situation ensoleillée et un sol bien drainé.

Le kiwi ornemental (Actinidia kolomikta) séduit par son feuillage panaché de rose et de crème au printemps. Solanum jasminoides, réservé aux climats doux, croule sous la profusion de ses grappes immaculées ou violacées…

Adoptez la Bignone chocolat Bignonia capreolata pour ses senteurs épicées de cacao et de café torréfié ! Soutenez les rameaux au départ afin que les vrilles puissent s’enrouler.
L’Akebia quinata arbore de curieuses grappes de fleurs lie-de-vin légèrement odorantes sur un feuillage composé de folioles arrondis vert clair. >> Découvrir l’akebia
L. H.
Crédit photo : Manfred Richter, La Plante du Mois
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